Présentations croisées en mode narratif
Dans les présentations croisées ci-dessous, d’Anoush par Juliette et de Juliette par Anoush, nous nous sommes appuyées sur des questions narratives qui s’inspirent du “Témoin extérieur” et du “Re-membrement” si essentiels pour honorer les personnes.
Juliette Vignes
Si tu étais amené à connaître Anoush comme je la connais, qu’apprécierais-tu chez elle ?
Si tu connaissais mieux Anoush, tu saurais qu’elle est une grande professionnelle du coaching, d’ailleurs c’est bien pour cela qu’elle enseigne à l’Académie du coaching. Elle a le souci de l’éthique et de l’intégrité, passionnée de pédagogie et toujours à la recherche de la séquence la plus adaptée à chaque situation. Anoush, c’est aussi quelqu’un qui est très sensible à la qualité du lien, loyale, fidèle, généreuse et délicate. Tu peux vraiment compter sur elle.
Anoush Kevorkian
Si tu étais amené à connaître Juliette comme je la connais, qu’apprécierais-tu chez elle ?
Si tu connaissais mieux Juliette, tu saurais qu’elle a un appétit gigantesque pour la vie, qu’elle est gourmande d’apprendre, de tester et de faire vivre à ses clients ce qu’elle découvre. Tu saurais qu’elle ose beaucoup, tout le temps même. Elle a déjà eu plusieurs vies professionnelles, autant de récits qui la racontent mais qui ne l’enferment pas.
Tu saurais qu’elle est généreuse de son temps, que partager, pour elle, se conjugue à l’infini. Tu saurais également que la relation entre les êtres est la recherche de sa vie.
Quand Anoush se lance dans un projet, c’est qu’elle sait qu’elle peut le mener à bien, qu’elle est légitime. Ici, les Pratiques Narratives c’est sa “came”. Elle semble avoir trouvé avec ces pratiques une philosophie de vie et d’accompagnement de ses clients.
Elle s’est formée avec la Fabrique Narrative, a été supervisée par Dina Scherrer, une des références en France sur le coaching narratif et travaille au sein d’un groupe de pairs narratifs depuis 3 ans avec moi. Elle a participé aux ateliers narratifs proposés par la Fabrique, s’est abreuvée des paroles de David Denborough. Elle a tissé un réseau riche et varié de praticiens narratifs avec lesquels elle entretient un lien durable.
J’ai envie de dire que transmettre, enseigner, partager, chercher et découvrir sont des verbes essentiels dans sa vie. Cette histoire dit que Juliette aime les nouveaux projets, les nouveaux défis, les nouvelles aventures. Alors l’alliance ici est presque parfaite, c’est nouveau, nourrissant, challengeant, éthique et politique également.
Elle s’est formée initialement à la Fabrique Narrative en même temps que moi, est supervisée par Dina Scherrer et est allée chercher à la source auprès de David Epson, Tom Carlson et Kay Ingamells le perfectionnement de sa pratique de coach narratif.
Elle est assidue auprès de notre groupe de pairs narratifs et rêve d’aller suivre les cours intensifs de perfectionnement à Vancouver auprès de Stephen Madigan ou pourquoi pas en Australie au Dulwich Center.
Que connais-tu du parcours d’Anoush qui illustre ce que tu viens de dire ?
Anoush a des origines Arméniennes, ce qui résonne par rapport aux Pratiques Narratives qui prennent soin des minorités.
Elle aime poser un « œil d’amour » sur ses clients pour les aider à se développer à partir du merveilleux qu’elle voit en eux. Je sais aussi qu’Anoush a à coeur d’accompagner les jeunes adultes à trouver leur voie (ou leur voix ?) à partir de leur singularité pour tenir à distance les discours dominants et limitants qui ont pu les dégrader.
Que connais-tu du parcours de Juliette qui illustre ce que tu viens de dire ?
Je sais que Juliette a roulé sa bosse, qu’elle a déjà eu plusieurs vies professionnelles et qu’elle pourrait en avoir d’autres, qu’elle aime et sait se ré-inventer, je sais aussi qu’elle apprend vite (très) et en expérimentant. Elle est impressionnante car elle semble n’avoir peur de rien ni de personne. Et du coup, elle entraîne ses clients et ses pairs à la découverte de leurs trésors cachés dans leur château intérieur.
Que sais-tu des personnes qui sont inspirantes pour Anoush ?
Une chanson de David Bowie l’emmène directement sur Mars où elle retrouve le Petit Prince : je crois bien que ces personnages ont su être uniques, éclatants en s’affranchissant des conventions et que cela, elle l’apprécie tout particulièrement.
Dina Scherrer par son rayonnement et son oeil d’amour inconditionnel l’a certainement ouverte à de nouvelles perspectives. La simplicité et la puissance de David Denborough également l’ont fortement touchée.
Que sais-tu des personnes qui sont inspirantes pour Juliette ?
Je ne sais pas trop en fait, mais je les imagine puissants intellectuellement, vifs et humbles, imaginatifs et créatifs. Certainement comme le sont Michael White, David Epston, Tom Carlson, David Denborough … comme elle est.
Anoush a très certainement à cœur de transmettre, de partager, de se nourrir et de nourrir dans le donner et le recevoir. Profondément à l’écoute de chacun, ce compagnonnage résonne pour elle car se poser en « sachante » pour transmettre ne lui convient pas. Elle veut aller à la rencontre de chacun pour transmettre à partir de là où est la personne.
J’imagine … Juliette rêve d’un lieu de transmission et de « vivre en relation » qui lui ressemble. Un lieu fort en couleur, et en émotion, un lieu où le sacré prendrait tout son sens et où les histoires des un.e.s seraient honorées par tous. Un lieu d’amour.
Qu’est-ce qui fait que tu as choisi Anoush ?
J’ai choisi Anoush car je sais sa capacité à s’approprier des concepts. J’aime sa rigueur autant que sa délicatesse dans la co-animation et la co-construction. Je sais que je peux compter sur elle pour clarifier les situations quand besoin est et cela est très important pour moi.
Je sais aussi qu’elle n’hésitera pas à pousser un cran plus loin une recherche, une préparation tant que ce qui sera ne sera pas à la hauteur de ses attentes.
Je ne sais pas si j’ai choisi Juliette, si Juliette m’a choisie ou si la vie nous a réunies car elle (la vie) nous veut du bien.
Sérieusement, parce qu’il y a une partie de moi qui pense qu’avec Juliette tout est possible. Parce qu’elle est « daring » comme disent les anglo saxons, parce que je peux lui dire ce que je pense, ce que je ressens, ce que je perçois. Parce que je peux explorer ma vulnérabilité en sa présence et du coup accepter mon impuissance et ma juste puissance. Parce que je sais qu’avec elle, la qualité, la rigueur, l’exigence et l’éthique seront toujours présents, parce que mon cœur m’a dit oui.